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[one_half] Si vous préférez écouter la chronique de Marie Bodiguian en podcast[/one_half]

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Que pensez-vous de la rentabilité de votre entreprise ?
En cette fin d’année, vos rêves de croissance sont-ils au rendez-vous ?

Sur ces deux questions, mon invité d’aujourd’hui va vous faire faire des pas de géants !!
De par son métier et sa success-story 🙂

Je suis heureuse de vous présenter Gaëtan L’Honnen, président de Dynabuy, qui connait un succès incroyable avec 30% de croissance annuelle !!

Grâce à lui, depuis 10 ans, 80 000 chefs d’entreprise isolés développent leurs chiffres d’affaires, et économisent sur leurs dépenses en mutualisant leurs achats. Et bien d’autres choses, que je vous laisse découvrir dans l’interview 😉

Regardez/écoutez son interview. Gaétan nous confie ses 6 conseils incontournables pour réussir votre entreprise aujourd’hui.
Vous apprendrez entre autres :

• Comment bien déléguer pour vous centrer son coeur de métier. 

• en quoi la volonté d’innover toujours plus vous permettra de rester compétitif malgré vos doutes

• quand confronter vos nouvelles idées à la réalité du marché !

• comment faire face à l’échec, le vivre et continuer d’avancer, sans avoir peur de recommencer.

Après avoir écouté Gaëtan, dialoguons !
Dites-moi quel conseil vous a le plus inspiré ?
Gaëtan L’Honnen serait ravi de répondre à vos questions. N’hésitez pas à les lui poser dans les commentaires en bas.

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Je vous souhaite une tonne d’énergie pour avancer vers vos objectifs,

 
PS : Pour faire un premier pas de géant pour donner envie à vos prospects de travailler avec vous, téléchargez les 3 stratégies simples dans mon audio:
Comment influencer positivement les décisions d’achats de vos prospects, sur le web, grâce au marketing émotionnel (neuro-marketing) ?

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[accordion-item title= »Si vous préférez tout lire.. »]

Comment augmenter votre rentabilité ? Comment réduire vos coûts ? Comment augmenter vos ventes ? Ce sont certainement des questions que vous vous posez au quotidien. 

Aujourd’hui, je suis en présence de Gaëtan L’Honnen, président fondateur de Dynabuy, qui fête aujourd’hui ses 10 ans et qui va répondre à ces questions en vous donnant de précieux conseils pour justement augmenter votre rentabilité.

Gaétan L’Honnen est fondateur et président du réseau Dynabuy qui donne à 90 000 entreprises aujourd’hui accès à des services jusqu’à présent réservés aux grands groupes. 

Dynabuy, c’est une centrale d’achats, un réseau d’affaires et un CE externalisé.

– Gaëtan, bonjour !

– Bonjour Marie !

– Alors Gaétan, nous avons aujourd’hui une vraie problématique avec cette crise et cette problématique devant les entreprises, de savoir comment on augmente sa rentabilité. Vous avez vraiment des services qui sont liés à ces problématiques là qui sont faites. Dynabuy, c’est 30 % de croissance, vous fêtez aujourd’hui les 10 ans de Dynabuy. On est donc dans un évènement qui s’appelle Dynabuy Connect. Est-ce que vous auriez des conseils à donner à des entrepreneurs pour pouvoir, je dirais s’inspirer de votre réussite et de ce succès. Quelles sont selon vous les problématiques auxquelles ils sont confrontés et comment les résoudre ?

– Pour moi, ce qui est très important pour un chef d’entreprise c’est, il doit savoir s’entourer. Cela, c’est pour moi, c’est le point le plus fondamental. S’entourer d’un bon expert comptable, s’entourer d’un bon banquier, et éventuellement aussi d’un bon avocat. Savoir s’entourer, c’est la possibilité d’avoir quelqu’un qui va gérer les problèmes pour vous et aussi quelqu’un qui va avoir un regard extérieur, une expertise et une expérience qui va vous aider dans votre réussite demain. Donc, moi je dirai, mon conseil et l’origine du succès de Dynabuy c’est qu’on a toujours su nous entourer, à la fois en externe, mais aussi s’entourer des bons collaborateurs, etc. enfin nos partenaires, nos fournisseurs. Je dirais le deuxième point, il faut que la personne maîtrise vraiment ses coûts. On en parlera sans doute plus en détail.

–  Avant dans… déjà… dans ce premier point, si on donne on va dire on s’entoure d’un bon banquier, d’un bon avocat, d’un comptable, ok. Finalement on donne les clés de l’entreprise, comment on gère tout ça ? 

– Alors, je suis entièrement d’accord avec vous. Il ne faut pas donner les clés de l’entreprise, mais il faut se soulager d’un certain nombre de tâches qui peuvent être chronophages et compliquées. Donc, quand je parle du banquier, du comptable et de l’avocat, il y a aussi pleins d’autres métiers ça peut être aussi des consultants, ça peut être … il faut savoir trouver des experts qui vont venir soulager le chef d’entreprise pour faire un parallèle par rapport à Dynabuy Connect et on a eu de la chance d’avoir Jean-François Clervoy qui est venu au Dynabuy Connect pour nous disant et qui est donc un astronaute. Et cet astronaute nous expliquait que quand il décollait dans sa fusée, il avait mille boutons face à lui, il devait apprendre à gérer mille boutons. Aujourd’hui un chef d’entreprise dans un environnement dans lequel il est, il a l’équivalent de mille boutons pour moi. C’est-à-dire qu’il a des boutons liés aux ressources humaines, il a des boutons liés à la comptabilité, il y a ses ventes, etc. Si a un moment donné il se fait pas idée, bah il risque d’appuyer sur le mauvais bouton ou prendre la mauvaise décision ou parfois de réagir à chaud et de faire quelque chose qui peut pénaliser son activité voir qui peut… peut-être même emmener son entreprise dans l’échec. Donc voilà, il faut savoir externaliser tout en restant le pilote de l’entreprise et apprendre des choix, mais des choix éclairés et apaisés voilà.

– Et donc du coup, avec tout ça comment prendre du recul ? Parce que il faut savoir aussi choisir les bons collaborateurs.

– Alors, savoir bien recruter c’est aussi quelque chose qui est très important. N’hésitez pas, vos collaborateurs déjà de prendre du temps pour les recruter. C’est… n’hésitez pas à faire deux ou trois parce que parfois on peut avoir un coup de coeur et finalement au bout de deux ou trois ans d’entretien d’embauche bah on se rend compte que ce n’est pas le bon. Donc je dirais avant de recruter au moins deux entretiens pour prendre la bonne décision et après quand vous allez avoir votre collaborateur, il faut investir sur lui. Il faut voir ça comme une ressource humaine, mais au sens il faut investir dans la ressource. Quand vous avez un collaborateur, n’hésitez pas à lui proposer des formations. Par exemple chez nous chez Dynabuy, on a plusieurs formes de nos salariés qui vont faire des formations assez haut de gamme sur Paris et ça leur plaît. Ils reviennent ils sont reboostés ils ont vu d’autres collaborateurs, d’autres entreprises, ils voient aussi la chance qu’ils ont travaillé avec nous et ça leur donne envie de repartir encore plus voilà.

– Très bien ! Donc vous parlez du deuxième conseil ?

– Le deuxième c’est tout ce qui est lié à la réduction des coûts. Je pense qu’un chef d’entreprise doit vraiment maîtriser ses coûts. On disait prendre du recul, il faut aussi qu’il se pose. Je dirais en moins une demi-journée par semaine pour regarder ses coûts. Pourquoi ? Parce qu’en fait, si vous achetez trop cher, et bah après vous allez devoir vendre trop cher. Et si vous vendez trop cher, vous êtes peu connecté au marché. Donc vos clients vont préférer une solution qui est équivalente et un peu moins chère. Donc vous pour pouvoir soit optimiser vos marges soit pour avoir des prix compétitifs, il faut bien négocier. Voilà ça c’est mon deuxième conseil.

– Et vous avez l’impression que les entrepreneurs n’ont pas ce réflexe de négocier qui se … qu’ils achètent comme ça ? Sans regarder ?

– Alors parfois non, parfois ils prennent le temps, parfois ils ont déjà ce conseil-là. Par contre, ils ont une douleur dramatique. Parfois, ils n’ont plus le temps parce qu’ils sont sur un chantier dans le bâtiment, parce qu’ils ont un café ou hôtel-restaurant à gérer ou parce qu’ils ont leur industrie à gérer. Voilà. Ils considèrent parfois c’est pas stratégique donc ils vont super bien le produit qu’ils achètent le plus, mais après ils risquent d’avoir le prix très fort sur un autre produit qu’ils achètent moins. Et puis parfois c’est juste un effet volume, ils ont pas la taille parce qu’ils ne sont pas dans une organisation ou même un groupement d’entreprises et donc parfois ils ont des petits volumes qui fait qu’ils vont avoir des prix très impactant. Sauf que eux s’ils payent plus cher que leur concurrent, à la fin leur concurrent pourra proposer des prix moins chers donc bien sûr qu’ils le font, mais parfois ils n’ont parfois pas le temps et parfois pas le volume.

–  Donc du coup ça vient de quoi cette façon de faire d’être dans l’urgence ?

– Ouais, vous avez raison le mot de l’urgence c’est très important souvent les chefs d’entreprise réagissent dans l’urgence. Par exemple ils viennent d’obtenir un marché, ils ont besoin d’une dizaine d’intérimaires ou même ne seraient-ce que trois intérimaires tout de suite lundi pour ce marché-là pour faire commencer comme si cela était une entreprise du bâtiment à produire. Et bien finalement, ils ne vont pas chercher à réduire les coûts ou à regarder le coût. Ils vont tout de suite prendre le prestataire qui répond plus vite à leur besoin. Et c’est là où parfois  il y a des tendances à ce que les prix soient un peu plus élevés. Et c’est là où après le marché obtenu, mais les coûts après explosent parce que les coûts intérimaires sont plus gros que prévu ou d’autres coûts et l’entrepreneur a du mal après à trouver de la marge dans son projet initial. Alors qu’il avait réussi sa vente, voilà. C’est pour cela que la maîtrise des coûts est souvent compliquée dans les facteurs d’urgence ou d’immédiats. 

– C’est là où donc justement vous intervenez en proposant une centrale d’achat comme s’il faisait partie d’un grand groupe, c’est ça ?

– C’est exactement ça en fait. Nous Dynabuy, on va euh… on a 90 000 entreprises qui utilisent nos solutions. Et en fait l’idée c’est qu’on va mettre sur notre plateforme des tarifs agressifs parce qu’on les a négociés en amont. Si la personne est dans l’urgence, et ben elle va tout de suite accéder à des tarifs de grands groupes, comme si elle était un grand groupe, voilà. Donc elle n’a pas besoin de négocier, nous on a des acheteurs, on négocie pour compte, on négocie en amont, et en plus on a un énorme d’avantages. Chez nous, on a le temps de négocier et deux, on a le volume pour négocier. Et quand on pèse, plusieurs centaines de millions d’euros d’achats d’intérims par exemple, et forcément quand vous pesez 2 ou 300 millions d’euros, vous négociez plus facilement qui si vous vous achetez pour 50 mille euros ou 100 mille euros d’intérims c’est logique. Donc nous on cumule les achats de nos adhérents pour pouvoir avoir des tarifs préférentiels. Donc même dans l’urgence, il a le bon prix.

– En fait vous avez un peu une démarche de David contre Goliath non ?

– C’est exactement ça. Nous on met pleins de petits David et en plus on devient assez fort ensemble. Il y a vraiment cette notion d’être ensemble. On a besoin nous de nos adhérents, on leur propose aussi des services du type de se rencontrer à travers des rencontres dirigeants tec … On crée beaucoup d’humanités et on a besoin à ce qu’ils se cumulent dans les achats, mais aussi dans la vente de leurs produits et puis se vendre les uns avec les autres, c’est exactement ça. Soyons unis, pleins de petits poissons. Nous on est un peu des petites sardines et nous on se met pleins de petites sardines côte-à-côte et à la fin les gens ont l’impression que c’est une grosse baleine, simplement on est juste des petites sardines, mais comme ça nos prédateurs se reculent et ont peur de nous, voilà.

– Et donc selon vous comment vous expliquez les succès Dynabuy et ces 30 % de croissance, c’est quand même assez énorme.

– C’est vrai 30 % de croissance en 2018 par rapport à 2017 qui était bien une année sur laquelle on a fait 40 % de croissance, c’est assez incroyable. Et pour autant on va encore continuer cette année à faire 30 % de croissance. Pourquoi ? Nous, notre moteur c’est l’innovation. On innove en permanence, en permanence, en permanence. Moi je dirais aux dirigeants n’aient pas peur de vous planter. Il ne faut pas qu’ils aient peur de se planter. Il vaut mieux lancer pour moi. Enfin, c’est ma théorie, mais il vaut mieux lancer 10 projets et échouer 8 fois en au moins il y en a 2 qui marchent, il vaut mieux lancer les projets très vite plutôt que de lancer un seul projet parce que si vous lancez qu’un seul projet et plante, votre boîte elle n’innove plus. Si vous mettez un an pour imaginer un projet, vous mettez un an pour le mettre en oeuvre et à la fin c’est un échec parce que vous avez quelque part maintenant vos calculs, et ben voilà. Nous chez Dynabuy on a lancé je dirais à peu près disant à peu près 400 projets internes qui ont été réalisés, et sur les 400, il y a peut 50, 60 je n’ai pas vraiment le chiffre 70, mais qui ont vraiment marché. Et il y en a plein, plein, plein, qu’on a lancé sur lequel on s’est rendu compte que ça ne marchait pas. Et on est revenu en arrière, on n’a pas poursuivi. Et c’est ça qui est bien, n’hésitez pas, osez, et n’hésitez pas aussi à revenir sur vos pas si vous voyez que vous êtes allés dans la mauvaise direction, c’est pas grave. Surtout, moi je dis aux dirigeants c’est pas grave. Voilà vous tentez, ça se plante, ce n’est pas grave. Ne mettez pas beaucoup d’argents, mettez pas beaucoup de temps, tentez soyez innovant, soyez astucieux, trouvez les bonnes astuces, voilà mon conseil.

– Alors Gaëtan, quand vous dites qu’il faut osez, qu’il faut savoir aller de l’avant et ne pas avoir peur de se planter, ça sent le vécu, est-ce qu’il y a quelque chose que justement comment vous avez mené votre projet ? Et justement vous.. Aujourd’hui, vous vous êtes dit voilà, heureusement qu’on est allé, on n’a pas eu peur de se planter, qu’est-ce que vous avez vécu à ce niveau-là ?

– Mais il n’y a pas mal de projets faits chez Dynabuy. Moi j’en ai peut-être un qui me vient particulièrement à l’esprit c’était tous ce qui était le comité d’entreprise externalisé pour le TPE-PME, ce qu’on appelle chez nous Dynabuy Salariés. L’idée, c’est d’offrir aux salariés les avantages comme un grand groupe aussi. Sur la partie achat du collaborateur, pour fidéliser le collaborateur, ça, c’est un projet qui était extrêmement laborieux. Cela était assez compliqué parce que parfois on n’adressait pas très bien le marché, etc. Et pour autant, on a persévéré, on a fait des pivots un petit peu parfois dans les « business model », on s’est remis en cause on a étoffé l’offre, on l’a amélioré, on l’a rebondit et c’est vrai qu’aujourd’hui ça marche. Et on se dit heureusement qu’on a persévéré et heureusement qu’on a osé parce que sinon on n’aurait pas eu cette offre-là. Il y a eu pleines de nouvelles choses, si je peux me permettre on vient de présenter un instant en plein hiver un truc assez incroyable. Dynabuy, on vient de l’annoncer, on sort notre « Market Place », donc une place de marché sur laquelle tous nos adhérents maintenant peuvent vendre et tous nos adhérents peuvent acheter, c’est assez colossal. Et on a parlé de ce projet-là. Il a été créé, lancé le premier novembre 2018 il est lancé aujourd’hui. Enfin ça fait une semaine maintenant que le projet est une réalité. On communique dessus que depuis aujourd’hui. C’est tout nouveau. On vient de communiquer là en plein hiver sur ce sujet-là. Et la « Market Place » c’est clairement … ce type de sujet on a trouvé ça innovant, incroyable et on s’est d’énormes moyens, on a mis pas mal de ressources internes, mais on a réussi à créer une « Market Place » voilà. C’est assez dingue. Donc, osez et tentez plein de projets. Nous chez Dynabuy, nous c’est l’innovation, l’innovation, l’innovation. On pense que … énormément on pense au siège, beaucoup à l’innovation et dans nos agences on est plutôt orienté sur le réseau, l’humain, faire connecter nos adhérents. Donc voilà l’humain c’est les agences et au siège c’est de l’innovation.

– Alors du coup juste une question, comment savoir quand il faut renoncer parce que le projet n’aboutira pas ou quand il faut persévérer ?

– Alors je dirais surtout déjà est-ce que financièrement est-ce que vous êtes capable de durer ? Si la réponse est non, moi j’ai vu, je vous assure que j’ai vu plusieurs de chefs d’entreprise remettre à chaque fois aux peaux dans un truc qui partait très mal et j’ai vu notamment un chef d’entreprise une fois hypothéquer sa maison et se mettre dans des difficultés assez incroyables parce qu’il a croyait à son idée. Non, si tu n’as pas les ressources financières, arrête ! Trouve des investisseurs, prends quelqu’un qui prend les risques à ta place et ne remet pas aux peaux tout ce qui est Love Money, etc.. Ne va pas demander de l’argent à tes grands-parents ou à tes parents ou à tes enfants. Moi je suis pour plutôt chacun a son rôle, il y a des banques pour ça, etc. donc un mois je dirais arrêter si financièrement c’est compliqué. Il faut savoir arrêter si finalement vous vous rendez compte tout simplement qu’il n’y a pas de marché et troisièmement si ça vous brûle l’esprit. Si ce projet-là commence à être un anxiogène pour vous et que vous êtes plus capable de … et que vous avez après la tête dans le guidon, vous savez plus réfléchir, etc.. là, arrêtez le projet. Si c’est anxiogène, arrêtez quoi ! S’il y a des problèmes d’argent, ou si c’est anxiogène, moi je vous dis clairement si ça ne marche pas, vous arrêtez immédiatement, voilà. Donc surtout, si ça vous brûle trop posez l’idée arrêtez relancer une autre idée retrouvez peut-être quelque chose qui va être plus simple, plus facile, plus efficace. 

– Donc c’est là où on a besoin de s’entourer pour justement prendre du recul comme on disait tout à l’heure ?

– Exactement, c’est exactement ça. Il faut savoir s’entourer, il faut savoir se poser. J’ai dit un truc tout bête, alors ça n’a aucun rapport, mais je vais dire aussi aux dirigeants prenez des vacances. Les dirigeants font une énorme bêtise, moi j’étais dans ce cas là. C’est que les deux trois premières années, on ne prend pas de vacances on travaille tout le temps, tout le temps sur le projet. Je pense aussi de savoir mettre son cerveau en jachère ça évite de faire des bêtises. Moi, j’ai fait des dizaines de bêtises. Parce que je travaillais 10 fois trop, je montais à du 60 h par semaine même parfois plus. Cela m’est arrivé parfois de travailler à 4 h du matin à 22 h le soir, ce qui est pour moi une hérésie aujourd’hui. Parce qu’à la fin, vous pouvez, vous êtes plus capable de réfléchir, vous prenez des mauvaises décisions. Prenez des vacances même je vais dire optez un week-end long, accordez-vous un lundi quand tout le monde retourne travailler, restez chez vous, décontractez-vous. Voilà. Parfois on fonce trop quoi !

– On se brûle ?

– Exactement, on se brûle. Ou on se brûle son corps, on brûle son esprit, après on peut avoir parfois des maladies. On parle souvent de la maladie des salariés, on oublie très souvent la maladie des dirigeants qui sont souvent confrontés à des maladies dès l’âge de 50 ans, des maladies parce qu’ils ont pas ménagé leur corps ni leur esprit et moi je pense qu’il faut savoir se prendre en main, aller courir, se détendre, etc. Même si parfois on dit je manque de temps, prends le temps. Parce que en courant, tu vas décontracter ton corps et tu vas au contraire même parfois avoir une très bonne idée en étant plus posé chez toi, moi je veux vous dire,  paradoxalement, mais les meilleures idées que j’ai eues c’est quand je n’allais pas au siège quand j’étais en télétravail, personne ne venait interagir avec moi. C’est là où j’ai des très bonnes idées qui après je les ai confrontées. L’autre chose, confrontez vos idées avant de les lancer. A une idée, mais pas une innovation. Une idée devient une innovation quand vous la mettez en place technologiquement, techniquement, commercialement. Ca, ça devient une innovation. Quand c’est une idée, confrontez-là, c’est gratuit ! J’ai une idée, qu’est-ce que t’en penses ? Bing bing bing ! Il va déjà vous faire votre argumentaire de vente même quelqu’un qui ne vous apprécie pas et qui va critiquer votre idée, c’est prenez ça. C’est gratuit, ça ne coûte rien. Donc avant de mettre de l’argent sur une idée, confrontez-là l’idée. Et puis une fois qu’il y aura des dizaines de personnes qui vous disent elle est géniale, j’adore, etc. devenez acteur de cette idée transformez-là en innovation.

– Donc, acceptez le feed-back ?

– Exactement ! Acceptez la critique, acceptez le feed-back. De temps en temps, aussi passe … alors … il faut accepter la critique et le feed-back. Par contre, toutes les critiques ne sont pas bonnes à écouter. Qu’il y a des critiques qui peuvent être destructrices, on en parlait tout à l’heure avec Philippe Croizon qui a fait une extraordinaire première au Dynabuy Connect. Il a dit souvent on vous dit c’est interdit, c’est impossible, tu ne pourras pas, tu ne peux pas le faire, etc. ça il faut pas l’écouter. Écoutez la critique constructive, la critique négative sur quelqu’un qui est sanglant, qui est jaloux, etc. Alors là vous ne prenez pas tout. La moitié des critiques ne sont pas bonnes à prendre, l’autre moitié vous permet de grandir.

– En faite ça dépend de la critique, dépend aussi de qui le dit et de son expérience et en quoi elle est en notoriété pour le dire ?

– Exactement moi je vais vous donner un cas très concret. J’ai quelqu’un que j’apprécie beaucoup c’était mon oncle qui est malheureusement parti. Mais lui, il m’a donné des conseils et là ce n’était même pas mes idées, c’était ses idées. Il m’a donné notamment une idée qui était extraordinaire que j’ai mis en place. Parfois même prenez les idées des autres là aussi c’est gratuit, c’est légal et surtout quand c’est bienveillant, quand c’est un oncle qui vous donne la bonne idée dans votre business c’est ce qu’il m’a dit. Moi Gaëtan si j’étais toi je ferais ça, je suis rentré chez moi, j’ai mis en place et prenez les idées des autres voilà donc soyez innovant, soyez innovant et confrontez vos idées et parfois même prenez celle des autres parce que certains vont vous les offrir voilà. L’expérience, vous avez raison, l’expérience c’est très importante.

– Alors Gaëtan, merci beaucoup et merci beaucoup pour tous ces bons conseils. Parce que vraiment en fait ça vaut de l’or. Ca permet de vraiment de prendre du recul et donc vraiment de pouvoir s’inspirer. Vraiment votre histoire de Dynabuy est très inspirante je trouve. Voilà donc merci beaucoup, Gaëtan.

– Un grand merci aussi à vous de cette belle interview, on a pris le temps d’échanger, on a pris le temps de donner des conseils et moi aussi je m’enrichis aussi des adhérents, de vous, de personnes que je croise. Voilà, restez ouvert et puis merci à tous en tout cas.

– Et bravo pour ce Dynabuy connect.

– Merci.

A vous maintenant ! Gaëtan et moi avons des questions pour vous.

Comment aujourd’hui gérez-vous votre entreprise en termes de rentabilité en termes de réduction des coûts ? Et aussi aujourd’hui par rapport à tous ces bons conseils que Gaëtan nous a donnés, quel est celui que vous allez pouvoir mettre en application tout de suite ? Là, la toute petite action qui va vous faire avancer et passer à la vitesse supérieure. Donc, répondez à ces questions en bas de la vidéo, et pendant que vous serez sur le site, alors profitez-en pour vous inscrire à la formation audio gratuite « Comment déclencher les décisions d’achats grâce au neuromarketing. C’est un complément de tous les bons conseils que Gaëtan a pu nous donner. Si vous avez aimé cette interview, surtout likez, partagez, abonnez-vous pour recevoir les nouvelles interviews et les nouvelles chroniques.

Merci beaucoup pour votre confiance et votre temps et à très vite !

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