Marie Bodiguian : Si vous avez la peur au ventre d’échouer dans votre projet, quel qu’il soit, petit ou grand, alors écoutez aujourd’hui une nouvelle interview de Bernard Anselem, médecin neuropsychologue, auteur de quatre livres, qui vous livre aujourd’hui des clés incontournables pour aller de l’avant et ne plus être paralysé par la peur. Bernard, bonjour, merci d’être là encore pour la Télé des Entrepreneurs. Bernard Anselem : Bonjour Marie. Marie Bodiguian : Alors, Bernard, dans ton dernier livre : « Les talents cachés de votre cerveau au travail ». Donc, qui est là, et bien, que tu as coécrit avec Emmanuelle Joseph-Dailly. Vous annoncez tous les deux ans en fait que cette course à la performance que l’on a depuis l’enfance, et bien ne nous fait pas accepter finalement le droit à l’erreur. Mais quand on est entrepreneur et que l’on a un chiffre d’affaires à faire, comment est-ce qu’on peut ne pas accepter ce droit à l’erreur ? Bernard Anselem : On a de multiples raisons de ne pas accepter l’erreur. D’abord, il y a la pression du résultat, bien entendu, comme tu viens de le dire, mais il y a aussi une éducation. On a été éduqué pour faire zéro faute, comme dans les dictées de notre enfance. Et puis, il y a une raison interne aussi. Il y a une raison interne. C’est la façon dont nous nous voyons, si nous nous voyons comme quelqu’un de fixe et de terminé. Chaque erreur, nous renvoie à notre identité. Si nous faisons une erreur, c’est que nous sommes mauvais, alors que si nous nous voyons comme quelqu’un capable d’évoluer, capable de s’améliorer. Et bien là, ça change tout. Le simple changement d’angle de vision va nous permettre de voir les choses différemment, c’est à dire de voir simplement l’erreur comme une façon de progresser au lieu de la voir comme une preuve de notre inexpérience. Marie Bodiguian : Oui, donc, comme dans une progression. Et alors, du coup, dans ton livre, tu dis justement : les recherches montrent que, préparés à l’éventualité d’un échec perçu positivement ou du moins non négativement, les étudiants sont moins fragiles et plus hardis que ceux qui visent la perfection et une performance sans faille. Donc, est-ce que ça veut dire que tu conseilles de se préparer à l’échec ? Bernard Anselem : Oui, ça c’est un grand classique des études psychologiques. La façon dont on aborde, la façon dont on va induire le jugement va directement influer sur nos, sur nos capacités, sur nos performances. Si l’on se met en situation de difficulté, si on pense qu’on est au pas niveau, on ne va pas être au niveau. Il y a une petite part de prophétie autoréalisatrice. Puisqu’on ne va pas, on ne va pas mobiliser suffisamment d’énergie puisqu’on pense que de toute façon, on ne va pas y arriver. A l’inverse, si on est motivé parce que quelqu’un nous a dit qu’on avait les moyens et que quelqu’un en qui nous avons confiance nous dit qu’on a les moyens d’y arriver, là, on va mobiliser de façon tout à fait non consciente bien entendu, il s’agit pas de quelque chose délibérée. C’est tout à fait inconscient et on va mobiliser plus d’énergie et on va en cas d’échec, on va être plus persévérant. Marie Bodiguian : Donc, en fait, quelles sont les situations, d’une façon générale, dans lesquelles on se sent en échec pour s’y préparer ? Bernard Anselem : Des situations, il y en a des milliers bien entendu. Mais pour donner un cadre général, à partir du moment où les résultats ne sont pas conformes à nos attentes, on va sentir une frustration. On a dans notre cerveau un réseau qui est le réseau de la motivation et du désir. Ce réseau va évaluer l’amélioration attendue et lorsque cette amélioration n’est pas au rendez vous. On s’estime en échec, mais cette évaluation, elle est extrêmement variable. Si on est quelqu’un de très perfectionniste, on arrive bien entendu jamais à atteindre l’objectif que l’on s’est fixé et donc il y aura toujours de la frustration. Inversement, si on est très insouciant, on peut avoir des bonnes surprises. Mais par contre, on aura aussi le plus souvent, on aura le plus souvent, des mauvaises surprises. Marie Bodiguian : Donc, du coup, il faut pouvoir changer. Et pourquoi est-ce que ça nous fait aussi peur de sortir de cette zone de confort ou d’inconfort ? Je ne sais pas. Bernard Anselem : Et bien parce que le plus souvent, on va s’identifier à son résultat. C’est à dire que si on en est, si on se met en échec, on va, on va s’identifier à cet échec. C’est à dire qu’on va devenir un échec et donc on va s’identifier soi-même à quelqu’un qui est en échec. Et donc là, c’est très, en fait c’est peut être l’élément le plus important à comprendre, c’est que nous ne sommes pas nos résultats, nous ne sommes pas non plus nos pensées, mais nous ne sommes pas nos résultats. Donc si l’on s’identifie à l’échec de façon fixe, eh bien d’une part, c’est extrêmement stressant. Et d’autre part, c’est extrêmement frustrant. C’est vraiment stressant avant parce que si on réussit, c’est que tout va bien. Mais si, si on rate, c’est qu’on est quelqu’un qui est profondément insuffisant. Alors que si on se détache, si on arrive à se détacher du résultat en disant le résultat n’est pas mon identité, c’est simplement le résultat. C’est la résultante de ce que j’ai fait à un moment donné, mais je peux toujours m’améliorer. Et ça, c’est ce qu’on appelle le growth mindset. C’est le fait qu’on peut toujours s’améliorer. Et cette théorie, a vu son effet confortée par les neurosciences qui nous montrent que le cerveau est plastique et qu’on peut améliorer un certain nombre de compétences tout au long de sa vie. On peut même les améliorer, même au quatrième âge si on veut. Même voilà, il y a des études qui montrent que l’on peut apprendre à jongler, même à 75 ans. Marie Bodiguian : Incroyable ! Bernard Anselem : Donc ça, c’est le growth mindset. C’est à dire qu’à partir du moment où l’on pense qu’on peut s’améliorer, on va mobiliser son énergie pour le faire. À partir du moment où on pense qu’on est pas doué, et bien là, ça va pas marcher parce qu’on ne va pas s’investir. Marie Bodiguian : Donc Bernard, du coup, qu’est-ce qu’on peut faire pour changer cette situation ? Bernard Anselem : On peut, on peut effectivement changer cette situation. On va procéder en étapes. La première étape, c’est de changer son regard sur soi. D’abord, le premier, la première étape, ça va être de penser qu’on peut s’améliorer, quels que soient les circonstances, quel que soit notre niveau de départ, même si on n’est pas doué, même si vous n’êtes pas doué dans quelque chose, si vous pensez ne pas être doué pour les maths, par exemple, vous pouvez toujours vous améliorer. Vous deviendrez pas Einstein mais vous pouvez toujours vous améliorer suffisamment pour arriver au niveau souhaité. C’est le premier point. Le deuxième, c’est l’estime inconditionnelle de soi. En tant qu’être humain, on se doit d’avoir une estime pour soi et non pas en fonction de nos résultats. Et le fait de s’estimer soi-même, quelles que soient les circonstances et quelles que soient nos résultats, c’est une énorme force parce qu’on va se considérer, on va se traiter soi-même comme un ami au lieu de, au lieu de se maltraiter en permanence, ce que l’on fait souvent. Plus il y a de l’enjeu, plus il y a de la tension, plus il y a du perfectionnisme et plus nous allons nous maltraiter puisque nous ne serons jamais à la hauteur de nos attentes. Donc, nous allons nous maltraiter. Il faut absolument abandonner cette façon de voir les choses pour au contraire se dire de toute façon, je suis quelqu’un qui est capable de progresser. Je suis quelqu’un qui est capable d’aller plus loin, plus ou moins vite, mais je suis quelqu’un qui est estimable, quels que soient les circonstances. Les autres ont aussi des défauts, mais ce ne sont pas les mêmes que les miens, mais ils ne sont pas au dessus de moi et ils ne sont pas en dessous de moi. Nous avons tous nos forces et nos faiblesses, donc nous nous acceptons tel que nous sommes avec nos imperfections, ça, c’est très important. Marie Bodiguian : Donc là, tu nous dis en fait qu’il faut changer d’angle de vue. Et justement, dans le livre, tu nous dis : une idée, n’est qu’une idée, pas la réalité. Nous pouvons donc explorer divers points de vue et approfondir celui qui nous paraît le plus favorable sans s’identifier à notre pensée initiale. Ce que tu dis là. Cette simple substitution, ce changement d’angle de vision modifie la situation de départ et produira une baisse de tension émotionnelle. Comment est-ce qu’on fait pour changer cette vision ? Cet angle de vue ? Tu proposes un exercice sur ce que l’on doit se dire en période difficile et la pensée qu’on pourrait substituer. Est-ce que tu pourrais nous en parler ? Bernard Anselem : Oui, alors juste avant cette étape, de changer quelque chose dans notre façon de penser, il faut déjà accepter ce que l’on ressent, ça, c’est fondamental. Parce que si on n’accepte pas, on n’est pas dans l’état d’esprit de pouvoir changer quoi que ce soit. Si on veut changer, il faut avoir l’esprit libre pour pouvoir changer son angle de vision, il faut déjà accepter la situation telle qu’elle est, si on ne l’accepte pas on va être dans la lutte et tant qu’on est dans la lutte, notre esprit n’est pas disponible. Ça, c’est le premier point. Le deuxième point, c’est donc juste une fois qu’on a accepté la situation. Par exemple, l’inconfort d’avoir peur d’un résultat. On a un gros projet, on n’est pas sûr de résultats. Oui, c’est normal qu’on ait peur. Il faut savoir l’accepter. Après la deuxième étape, ça va être de, une fois qu’on a l’esprit libre pour réfléchir, on va pouvoir aborder les choses sous un angle différent. Ça s’appelle la réévaluation cognitive. C’est la base de la plupart des thérapies cognitives actuelles. Et donc, si ça soigne des gens qui sont très lourdement perturbés, ça peut a fortiori nous aider dans des situations un peu moins dramatiques. Donc là, on va simplement changer d’angle de vision. Par exemple, au lieu de se dire : ben c’est la faute d’un tel ou c’est de ma faute, on va dire comment éviter ça la prochaine fois. Une autre façon, c’est quand on pense : j’ai peur de ne pas y arriver. Et bien se rappeler nos succès précédents. J’ai déjà réussi des épreuves plus difficiles que celles-ci, par exemple. Ou alors se mettre à la place de quelqu’un, faire de l’imagerie mentale, et se mettre à la place de quelqu’un que nous admirons. Comment aurait fait cette personne à ma place ? Voilà elle ne se serait pas posée de questions, elle aurait avancé. Donc plusieurs angles pour aborder la même situation. Marie Bodiguian : Et du coup, comment faire pour lutter contre ce qu’on appelle la mémoire émotionnelle ? Bernard Anselem : Alors, effectivement, les émotions prennent une grande part à la fois sur le moment, quand on éprouve, là on parle de peur. On pourrait parler de frustration aussi après un échec, mais ça va être le même mécanisme, c’est à dire que cette émotion prend le pas sur nos raisonnements rationnels. Et donc, c’est là où l’acceptation de cette émotion prend toute son importance puisque si on n’entretient pas une émotion, elle finit par s’évanouir. Je dis souvent une émotion, c’est une vague, alors que l’humeur, c’est une inondation. Donc, si on est dans une vague, on va laisser partir la vague. Et si on ne l’entretient pas, on ne va pas, on ne va pas alimenter l’inondation. Par contre, si on entretient cette peur par des pensées en boucle. Là, on va remplir, on va remplir et on va arriver à une inondation. Donc, il faut absolument laisser repartir cette vague de peur. La peur est normale. Ce qui n’est pas ce qui n’est pas normal, c’est de s’incruster dans cette situation. Donc avoir peur, c’est normal. On l’accepte, on la laisse repartir. Il y a des tas de techniques pour ça, il y a même des méthodes, il y a des stratégies. Il y a des stratégies de pleine conscience, enfin il y a des tas de choses pour l’accepter. Mais une fois qu’on l’a acceptée, on va voir les choses sous un autre angle et surtout se remettre dans l’état d’esprit de growth mindset. Puisqu’on sait que notre cerveau est plastique et qu’on peut améliorer nos performances, et bien on va faire tout ce que tout ce que l’on peut, on va faire de son mieux pour s’améliorer plutôt plutôt que de chercher des causes à un échec ou des risques, ou d’anticiper des scénarios catastrophes. Marie Bodiguian : Donc, du coup, Bernard, tu nous dis que ce qu’il ne faut pas faire, c’est ruminer. Pourquoi est ce si difficile de sortir de ce ruminement ? Bernard Anselem : Alors il est très difficile de sortir d’un cadre de comportement habituel, toujours d’une pour une question de neuro plasticité. La neuro plasticité nous aide à évoluer. On a vu qu’on peut toujours progresser, mais elle a un versant négatif, c’est que la neuro plasticité va se développer en fonction de nos comportements répétitifs. Et si nous avons une habitude, une habitude par nature, c’est un comportement répétitif et s’il est répétitif, la neuro plasticité va le rendre très fort et très performant dans notre cerveau, c’est à dire que les habitudes vont être beaucoup plus présentes, beaucoup plus fortes au niveau de nos réseaux cérébraux que ce que nous, que les nouveaux comportements que nous voulons instaurer, comme par exemple voir les choses sous un autre angle. Donc, si on veut arriver à avoir une vision différente, plus positive des choses, et bien il va falloir trouver une méthode et répéter jour après jour cette méthode pour que petit à petit, la neuro plasticité fasse que cette méthode devienne, ce comportement devienne aussi important que l’habitude à laquelle ils se confrontent. Marie Bodiguian : Donc, du coup, en fait, on est là dans un comportement, comment dire volontaire pour changer une habitude avant que ça soit une habitude c’est ce que tu es en train de dire. Et du coup, est-ce que ça ne peut pas justement, est-ce que l’échec, du coup, pour pouvoir enrayer l’échec, est ce qu’il ne peut pas devenir finalement une source de motivation pour avancer ? Bernard Anselem : Enrayer l’échec, c’est une motivation comme une autre. C’est une motivation négative puisque c’est pour éviter quelque chose de désagréable, mais on a des motivations positives aussi, qui sont beaucoup plus puissantes puisque notre réseau de la récompense. C’est le même réseau qui on appelle ça le réseau de la récompense. Mais c’est aussi le réseau de la motivation. C’est celui qui nous fait bouger. La motivation et la motricité extérieure, ce qui nous fait bouger, sont intimement liées dans le même réseau. Donc, le fait de se motiver pour un désir va nous donner envie de bouger. C’est la définition de la motivation et d’ailleurs, la racine latine de motivation et de émotion contiennent, les deux racines latines contiennent la notion de mouvement. Et ce n’est pas un hasard. Comme dans notre cerveau, dans notre cerveau comme dans notre langage, le mouvement est lié à la motivation et la motivation est liée en grande partie au désir, au plaisir. Donc, si on trouve une motivation positive, on va être beaucoup plus persévérant et beaucoup plus endurant, plus endurant. Marie Bodiguian : Alors si je comprends bien, si, on prend en fait, le fait que à un moment donné, le réseau de la récompense commence à s’habituer, enfin je veux dire l’accoutumance, commence à épuiser la récompense, c’est ce que tu écris dans le livre. A partir de là, finalement, c’est l’habitude qui prend le pas ? Bernard Anselem : Oui, alors les habitudes donc elles vont user ce réseau de la récompense. On finit par ne plus voir les choses positives. Et puis aussi, on a du mal à s’en défaire puisque du fait de la neuro plasticité, ce comportement est très ancré en nous et on a du mal à se débarrasser d’une mauvaise habitude, comme par exemple ruminer ou avoir peur ou perdre ses moyens avant une difficulté. Ou aborder une difficulté avec le mauvais état d’esprit, donc ça ce sont des habitudes qu’on a prises et ce n’est pas si facile que ça de s’en débarrasser. Il faut non seulement en être conscient, il faut non seulement avoir le bon état d’esprit, mais il faut répéter jour après jour si les bonnes habitudes pour trouver un nouveau comportement, pour que ce nouveau comportement redevienne, devienne plutôt un automatisme et devienne une habitude. On va l’automatiser et pour cela, il faut avoir une bonne motivation pour durer jour après jour, année après année. Et pour cela, il va falloir avoir une bonne motivation. Il faut avoir une motivation positive et pour avoir une motivation positive qui ne s’usent pas, il faut trouver des choses qui nous fassent plaisir et mais qui nous fassent plaisir au niveau intrinsèque, c’est à dire indépendamment des conditions extérieures. Là, on appelle ça les motivations intrinsèques. Marie Bodiguian : Donc là, tu nous a donné un peu les étapes d’une stratégie de changement ? Bernard Anselem : Tout à fait. Oui, oui, le changement est un processus extrêmement complexe puisqu’il faut à la fois gérer des émotions négatives. Il faut aller contre ses habitudes, il faut trouver des motivations et il faut trouver une méthode aussi pour que ça soit efficace jour après jour, pour pas que ça s’efface au bout de quelques quelques heures ou de quelques journées. Marie Bodiguian : Et qu’on sente ce sentiment de progression petit à petit ? Bernard Anselem : Absolument. Voilà en fait c’est un tout. C’est aussi une synthèse. Donc là, tu me permets de faire la synthèse de tout ce qu’on a dit auparavant. Marie Bodiguian : Très bien, Bernard Merci beaucoup. J’espère que, à nos entrepreneurs, ces étapes vont pouvoir servir et pour pouvoir justement vaincre et surmonter l’échec. Aujourd’hui, on a cette peur en ce moment avec la crise économique qui s’installe de plus en plus à la crise sanitaire. On a cette peur là, donc vraiment, comme toujours, Bernard ce que tu nous donnes là, ce sont des pépites pour vraiment pouvoir avancer. Merci beaucoup, Bernard. Et puis à une prochaine fois, pour une prochaine interview. Bernard Anselem : Merci. Et nous avons beaucoup plus de pouvoir sur notre cerveau que nous le pensons à condition de bien l’utiliser. Marie Bodiguian : Absolument. Merci beaucoup, Bernard au revoir. Bernard Anselem : Au revoir. Marie Bodiguian : Alors maintenant, Bernard et moi, avons deux questions pour vous. Vous là qui êtes derrière l’écran, c’est à vous maintenant de mettre en application. – Première question quelles sont les astuces que vous vous avez déjà que vous appliquez pour lutter contre la peur de l’échec, surtout en cette période de crise ? – Et deuxième question quels sont les conseils que Bernard nous a partagé dans cette interview et que vous avez décidé aujourd’hui de mettre en application pour ne pas vous sentir noyé ? Merci d’avance pour vos réponses. Parce que ça nous permet d’améliorer les contenus, la valeur de ce qu’on vous partage sur la Télé des Entrepreneurs. Et donc à ce propos. Et bien, écoutez, abonnez-vous en bas, partagez à tous vos amis et aussi likez si vous avez aimé ce contenu, cette interview. Merci beaucoup pour votre attention et votre confiance. Et je vous retrouve dans une prochaine chronique, au revoir.

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  1. – Comment vaincre la peur de l’échec quand on est entrepreneur ?

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