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Peut-on choisir ses clients ? Pas facile de trancher, budget et contraintes financières obligent …

Pourtant, Samantha Vandersteen l’a fait. Je suis heureuse de vous
partager l’interview d’une consultante et journaliste de 25 ans d’expérience.
qui se permet de choisir ses clients depuis 2 ans et refuser des missions !

Samantha a fait le buzz sur Linkedin grâce à son article :
« On travaille mieux avec ou pour des personnes qu’on apprécie ».

Aujourd’hui elle travaille exclusivement avec des clients qui ont
les mêmes valeurs qu’elle. 😍 Elle nous explique pourquoi !

Découvrez comment savoir dire non à certains prospects, vous fait gagner du temps,
vous permet de prendre du recul 🏆. Grâce à ses conseils, vous trouverez des missions
qui vous rendent vraiment heureux.🌟

Et vous, travaillez-vous avec des clients dont les valeurs ne sont pas les mêmes que les vôtres ? N’hésitez pas à mettre vos commentaires

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Je vous souhaite une tonne d’énergie pour avancer vers vos objectifs,

A très vite,

Marie
PS : Pour faire un premier pas de géant pour donner envie à vos prospects de travailler avec vous, téléchargez les 3 stratégies simples dans mon audio:
Comment influencer positivement les décisions d’achats de vos prospects, sur le web, grâce au marketing émotionnel (neuro-marketing) ?

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Peut-on se permettre de travailler avec des personnes que l’on n’apprécie pas ou qui ne sont pas dans nos valeurs ? Parce qu’elles nous apporteraient en fait, une vraie opportunité de business.

Je suis aujourd’hui avec Samantha Vandersteen qui a écrit un article sur Linkedin qui a fait un vrai buzz…

– Samantha, bonjour je suis vraiment ravie de que tu sois là aujourd’hui.

– Moi aussi, bonjour Marie je suis ravie d’être là.

– Alors, dis-moi tu as écrit cet article sur Linkedin « On travaille mieux avec les gens qu’on apprécie ». C’est un article qui a vraiment fait un buzz. Et on peut se demander comment ça se fait qu’il ait eu tant d’échos ? Donc à ton avis qu’est-ce qui explique cet impact ?Quelle est la situation à ton avis aujourd’hui, les entrepreneurs ne se permettent pas de travailler avec des gens seulement qu’ils apprécient ils travaillent avec des gens qu’ils n’apprécient pas ?

– Oui, c’est vrai que cet article a fait un buzz assez inattendu. Je ne m’attendais vraiment pas à ça quand je l’ai écrit, parce que moi j’écrivais quelque chose de simple que j’avais remarqué que j’avais en moi depuis un petit moment. Et c’est vrai qu’il est difficile de savoir dire non, en fait tout simplement quand on est entrepreneur, déjà on a besoin de travail, on est content d’être désiré pour ce qu’on sait faire, on a besoin de cette reconnaissance, et donc parfois, on accepte de travailler pour des gens pour lesquels on n’a pas forcément soit d’admiration, soit du respect, soit tout simplement qu’on apprécie et on se retrouve aussi dans des positions assez délicates qui ne correspondent pas forcément à ce qu’on est, à nos valeurs. Et du coup on devient aussi contre-productif.

– Alors du coup, à ton avis comment faire pour dire non, comment est-ce qu’on peut se permettre de choisir ses clients, et comment procède-t-on ?

– Alors c’est vrai que moi j’ai fait ce choix il y a deux ans environ et que depuis, ça se passe plutôt pas mal du tout. Maintenant c’est vrai que je me retrouve dans une position où j’ai 25 ans d’expérience quasiment. Et donc j’ai cette possibilité aussi. Mais je ne me l’étais pas accordée jusqu’à il y a 2 ans. Donc, comme quoi ce n’est pas seulement une question d’année, c’est vraiment une question de légitimité. Je pense que quand on se sent légitime dans un domaine, on peut s’accorder ce droit et le fait de se l’accorder derrière génère des opportunités qui ne seraient pas forcément si on disait oui à tout y compris à des choses qui ne correspondent pas, parce qu’il faut aussi manger, il faut dire ce qui est. Et du coup ça nous ferme des portes parfois qui sont en avantage avec nous-mêmes.

– Donc ça voudrait syndrome de l’imposteur, on n’ose passe dire : « Je ne suis pas légitime choisir mes clients, est-ce que cela fait échos pour toi ça ? »

– Oui, en effet, je pense qu’il y a une peu de cela et on a vraiment beaucoup de mal à dire non tout simplement. Je pense assez culturelle. Je n’ai pas du tout envie de faire de France bashing ici, parce j’adore ce pays. Mais c’est vrai que c’est bien de pouvoir dire non parce que ça fait gagner du temps à tout le monde. Cela fait gagner du temps aux clients du temps, cela nous fait gagner du temps à nous. Cela nous ouvre d’autres perspectives parce que cela nous laisse du temps aussi pour d’autres choses, d’autres clients, d’autres opportunités. Et en fait, le non ce n’est pas mauvais. C’est vrai que chez nous en fait, on a fat du « non » quelque chose de mauvais, alors que ce n’est pas personnel, et que ce n’est pas parce que quelqu’un va me dire non que cela va être à titre personnel. On le prend toujours d’une manière négative alors qu’en fait, c’est positif le « non », ça fait gagner du temps, cela permet de cloisonner et d’aller vers autre chose, de se protéger aussi parfois. Et voilà, cela serait bien de pouvoir… vu qu’on se retrouve face à des gens qui ne savent pas dire non, cela serait bien de pouvoir déceler dans les oui quand c’est « non » en fait.

– Alors, comment faire à ton avis pour déceler un non, enfin, plutôt un « non » quand finalement on te laisse poireauter en disant : « Oui, oui peut-être, bientôt », une espèce d’attentisme finalement. Comment déceler, communication non verbale, l’expérience ?

– Oui, je pense en effet déjà qu’il y a de l’expérience, maintenant des recettes… je ne sais pas s’il y en a. Je pense que c’est vraiment chacun doit saisir les choses pour lui-même. Et si ce n’est pas le cas, moi maintenant, je me mets des ultimatums à moi-même des dates, des deadlines. Ou même, moi par rapport à quelqu’un, cela m’arrivait récemment en fait, il y a une personne avec laquelle, j’aimerais travailler, mais cela demande beaucoup de temps d’investissements personnels que je n’ai pas parce que je les ai mis sur d’autres. Et donc, je me suis donné un deadline pour répondre à cette personne et de lui dire : « Pour moi, ce n’est pas possible maintenant, même si en effet le projet m’intéresse. » Et voilà, c’est-ce que je procède de mon côté, mais après c’est vraiment chacun et que ça t’embrouille, mais souvent, il y a parfois des non dans des oui je trouve vraiment.

– Samantha, je connais ta vie, je sais que tu as beaucoup travaillé sur toi. Donc à ton avis, en quoi le savoir-être vient interférer sur le savoir-faire chez l’entrepreneur pour pouvoir savoir dire non ?

– Oui alors c’est vrai que quand on est entrepreneur et qu’on démarre en plus son entreprise, c’est vrai qu’on est tout le temps en avant, on est tout le temps dans l’action, ce qui est bien d’ailleurs parce que c’est une bonne chose d’être toujours dans l’action. Cela dit c’est vrai que pour savoir dire non ou savoir reconnaître un « non » par ailleurs il faut aussi prendre le temps de se centrer et d’être en accord avec soi même. Donc, ce temps-là, c’est dans le savoir-être qu’on le trouve, plus que dans le faire.

Et il faut s’accorder, ce n’est pas toujours évident dans une vie trépidante, mais ce temps-là n’est pas du temps perdu. Ce n’est que de l’acquis, ce n’est que du plus, ce n’est que du bonus et en fait plus on a travaillé sur soi plus on s’écoute finalement plus on va tomber sur des personnes qui nous correspondent, c’est un fait donc voilà. Ce qui me concerne c’est, ce qui s’est passé.

– 10:05 Samantha cette authenticité elle nous ouvre quel champ pour notre business à ton avis ?

– Je pense que c’est à partir du moment où on se retrouve davantage avec des gens qui nous correspondent à nos clients, les messages voulus par les clients ce que moi c’est mon domaine, je suis auteure, journaliste, intervieweuse tout cela. Donc, c’est ce que je fais. Je délivre des messages aussi pour les clients. Mais du coup, c’est à partir du moment où on était en accord, déjà, le message va être mieux délivré et il va aussi être… le champ du message va être plus large et surtout, si on est raccord… leur message sera aussi le mien, voilà je ne suis pas très claire, mais les valeurs correspondantes font que de toute façon, le travail sera mieux fait et la communication du client passera mieux aussi donc voilà.

– Et à ton avis peut-on se permettre d’orienter notre business sur des messages où on veut vraiment changer les choses ?

– Oui ça m’est arrivé, récemment pour un déci d’une société qui aimerait un avantage des femmes dans ses rangs et qui a fait appel à moi davantage mieux expliquer ce qu’ils faisaient eux, parce qu’ils avaient l’impression de ne pas à leur juste valeur dans leur propre entreprise parce que c’est vrai que c’est un secteur qui reste un peu opaque quand on y est pas.

Donc, le but c’était déjà de les mettre en valeur dans leur propre entreprise et par rapport à l’extérieur de faire appel à davantage de femmes. Donc d’une certaine façon, oui ça correspond aussi à mes valeurs et aux messages que j’ai envie de faire passer et par ailleurs le fait de travailler là-dessus, moi je travaille en tant que comédienne et mon prochain spectacle sera aussi sur un sujet qui me tient à coeur depuis dix ans qui parlent d’un certain nombre de choses. Donc, je suis toujours dans cette perspective en permanence.

– Samantha pour faire passer ces messages, pour être en accord avec ses valeurs quelles sont les freins à ton avis que l’on rencontre trop dans l’entrepreneuriat en France, dans les entreprises et qui pourtant, si on faisait sauter ces freins nous permettraient d’aller beaucoup plus loin ?

– On parle des cloisons, c’est ça de tout ce qui est réduit les gens au tiroir, je pense que j’ai connu aussi moi dans mes différents métiers parce que soit on est journaliste, soit on est comédienne, soit on est auteure, en fait par exemple tout ça, ça vient d’une chose, de raconter quelque chose.
Là par exemple déjà, il n’y a plus de cloisons à ce qui me concerne. Il y a dix ans, c’était très problématique et cela l’est beaucoup moins aujourd’hui. Je pense qu’on est encore pas mal dans ses systèmes de cloisonnements dans les entreprises que ce soit homme, femme, hiérarchie, etc., mais que ces dix dernières années il y a quand même une évolution phénoménale parce que par l’apparition de tout ce qui est industrie disruptive, start-up, etc. déjà, là, on a changé, mais aussi là, donne beaucoup, beaucoup.

Et que du coup, tout ça est en train de se déplacer doucement parce qu’il y a des gens qui n’aiment pas le changement, mais l’ère de rien ce n’est quand même souterrain et ça, je pense, c’est important de l’avoir justement quand on est entrepreneur de se dire que oui, bien sûr, il y a toujours la hiérarchie, il y a toujours ce tiroir, il faut vraiment avoir conscience, mais en revanche, ne pas hésiter à se positionner comme un trouble faite à ce sujet là, parce que ça peut être recherché aussi. Et moi, c’est ce qui m’arrive dernièrement.
C’est-à-dire que quand j’arrive dans une société ou justement tout est comme ça, mais qu’on me demande à faire passer un message précis, je ne vais pas hésiter à aller taper dans le dos d’un tel en disant : « Bah oui, mais ça ne va pas se faire comme t’as l’habitude de faire. » On va changer les choses. Tu veux faire passer le message, on va changer les choses, voilà. Mais tout cela, ça bouillonne là en dessous, cela vient. De toute façon c’est comme ça ce n’est pas autrement. Il y a beaucoup de terrain glissant en ce moment, on est dans un changement d’ère aussi là dessus.

– Et donc est-ce que tu aurais des conseils à donner aux entrepreneurs pour se dire en fait, pour changer et pour sortir de votre zone de confort, pour justement oser aller vers des clients éventuellement que vous appréciez. Quel ménage vous faites en vous ? Comment s’y prendre ?

– That is a question ! Je pense d’abord qu’il faut être d’accord avec soi même avant de vouloir aller chercher le client absolu dont on a toujours rêvé. Cela dit, il ne faut pas non plus gêner pour avoir ce cran-là, mais il faut que les deux soient en accord. Enfin, c’est vraiment des questions de phases en fait, voilà. Mais bon, je n’ai pas la science de ce sujet. Mais oui, si les deux sont en accord, je pense ça vaut le coup d’aller taper au porte et puis si c’est non, ce sera « non », voilà.

– Samantha merci beaucoup est-ce que tu as quelque chose à rajouter ?

– Non, mais je suis ravie d’avoir eu cette conversation avec toi Marie. J’espère qu’on pourra la continuer peut-être dans 5 ans pour voir où est ce qu’on en est.

-Absolument, cela serait très intéressant. Merci beaucoup Samantha. Je suis sûre que cela a apporté beaucoup, beaucoup de valeurs à nos entrepreneurs qui nous regardent et qui nous écoutent.
On va faire une petite question :
Samantha et moi avons une question pour vous maintenant :
« Comment est-ce que vous vivez cette sortie de zone de confort pour pouvoir éventuellement aller choisir les clients que vous voulez et qui vous correspond vos valeurs ? Avez vous déjà été confronté à cette problématique d’être devant un business de haute valeur ajoutée, mais qui pourtant pourrait aller à l’encontre de vos valeurs ? »

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C’est aussi un sujet de disruption, donc, téléchargez et ensuite, vous recevrez trois jours après un fiche de travail. Si vous avez apprécié ce contenu, alors likez, partagez et abonnez-vous. Je vous remercie beaucoup pour votre attention et confiance et je vous retrouve très vite dans une prochaine chronique.

A bientôt !

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