Marie Bodiguian :
Comment surmonter le jugement des autres ? La critique de vos familles, de vos amis, parce qu’ils considèrent que votre projet n’est pas à la hauteur, que vous n’arriverez jamais à faire du chiffre d’affaires, que ce n’est pas rentable, parce que vous avez peut être déjà échoué, parce que peut être qu’il y a beaucoup de concurrence. Voilà est-ce que ces sujets résonnent pour vous ? En tous les cas, c’est exactement ce que j’ai vécu il y a des années. Au départ, quand j’ai commencé, je vais vous donner quelques exemples tout à l’heure, mais surtout dans cette vidéo, je vais vous proposer cinq étapes pour ne plus subir ces critiques et ces jugements toxiques.
Mais avant, si ce sujet vous plaît alors surtout n’oubliez pas d’appuyer sur le petit pouce en bas pour indiquer à YouTube que cette vidéo vaut le coup. Et abonnez vous à la chaîne : la Télé des Entrepreneurs, et puis surtout, aussi sur la petite cloche pour manquer aucun des prochains défis que je vous lance. Alors, première étape pour justement être, ne plus subir ces jugements.
Première étape : arrêtez de vous juger vous-même.
Je vous entends d’ici : « mais enfin, Marie, ce n’est pas moi qui me juge, C’est les autres ». Et bien, écoutez, je vous assure, c’est de l’ordre de l’inconscient. Toutes les études montrent que, en fait, nous recevons et nous récoltons des jugements de ce sur quoi, justement, nous nous jugeons nous-mêmes. Intéressant, non ? C’est à dire en fait, on s’autocensure. Et c’est que c’est de l’ordre du non-verbal. C’est comme si, en réalité, on envoyait des ondes en disant au dessus de nos têtes, voyez. « Venez me juger, venez me critiquer sur la rentabilité de mon entreprise, venez me demander si je vais m’en sortir de la concurrence », etc. Etc. Donc arrêtez de vous juger. Par exemple, quand j’étais attachée de presse, je n’étais pas forcément sûre de moi parce que j’allais, je n’avais pas beaucoup d’expérience. Quand j’ai commencé, j’avais 25 ans et je prenais toutes les critiques parce que moi-même, je n’étais pas sûre de moi sur la médiatisation des actions humanitaires que j’allais pouvoir faire. Ou alors au niveau du webmarketing où personne ne comprenait ce que j’allais faire parce que c’était le tout début. Les réseaux sociaux, etc. À partir du moment où je me suis reconnectée du pourquoi, de ce que je faisais, de l’audace que je voulais avoir pour pouvoir entreprendre telle et telle chose. Je savais ce que j’allais faire. À partir de ce moment là, je n’ai plus eu aucune critique, plus eu aucune question. Coïncidence ? Je ne suis pas sûre.
Deuxième étape : arrêtez de présupposer et de vous justifier.
En réalité, expliquez ce que vous faites mais ne vous justifiez pas. Parce qu’on a tendance, en fait, à présupposer des jugements, des critiques des autres, parce qu’on connaît sa famille, on connaît ses amis et on sait exactement ce qu’ils peuvent penser. Comment ils vont réagir. Quelles sont leurs croyances. Et aussi parce que si jamais on envoie ces signaux d’insécurité, d’incertitude, alors on va présupposer. Donc vous expliquer, mais vous ne vous justifiez pas. Vous expliquez ce que vous faites. Vous expliquez ou vous ne commencez pas en disant : « Ah, mais je fais ça parce, ah mais je fais ça, parce que », etc. Etc. Non, vous expliquez votre projet, point barre.
Troisième étape : ne cherchez pas leur approbation.
Si vous expliquez votre projet et qu’ils ne comprennent toujours pas, alors chacun son chemin. En fait, ils comprennent et ils vous perçoivent à partir de leurs propres filtres, à partir de leurs propres projections, de leurs propres peurs. En fait, c’est ce que les neuroscientifiques appellent aussi le biais de confirmation, c’est à dire que dans les neurosciences cognitives, le biais de confirmation, ce qui signifie en fait que nous forçons ce que nous vivons, nous renforçons nos croyances. Nous avons besoin de chercher parmi ce qui se passe les confirmations de ce que nous ressentons. Donc, ne cherchez pas leur approbation. Si vous avez expliqué, passez à autre chose.
Quatrième étape : montrez-vous heureux.
Ça a l’air banal comme ça, mais en fait, les gens qui critiquent facilement sont relativement désamorcés quand, face à la joie, l’enthousiasme et l’assurance. Si vous êtes heureux, si vous vous montrez que vous êtes bien et de façon authentique, alors il n’y aura pas de problème parce qu’ils n’oseront pas venir vous critiquer. Ou alors, en tous les cas, il ne vous montrera, ils ne vous le montreront pas. Le jour où j’ai arrêté de me poser des questions sur ce que je faisais et que j’ai montré aux uns et aux autres que j’étais bien, que j’étais contente, que je n’avais besoin de personne, besoin de personne en Harley Davidson, comme dit la chanson, alors je n’ai plus eu aucune question. Mes parents, par exemple, ne comprenaient toujours pas ce que je faisais avec les réseaux sociaux, le webmarketing ou pourquoi les associations humanitaires avaient besoin à l’époque de tant de médiatisation. Parce que les collectes de dons et les gens étaient sensibles aux collectes de dons ou pas. Ca suffisait bien, et bien je n’ai plus eu de questions parce que j’étais dans dans mes bottes.
Cinquième étape : avancez en tribu.
En fait, vous avez une communauté et c’est comme si vous aviez une barrière de protection. Moi, j’avance avec une équipe de marketers, de développement personnel et je n’ai pas besoin de leur expliquer ce que c’est qu’une landing page, une page de vente. Comment ça fonctionne. Je n’ai pas besoin de leur expliquer ce qu’il faut faire pour, ce que c’est, ce que veut dire tagger une vidéo. Voilà, en fait, on, on avance en ayant le même langage. Et ça, ça vous renforce. Et ça, vous, et ça vous éloigne tous les jugements potentiels des gens.
Et vous, quelles sont vos réactions ? Comment faites-vous pour surmonter le jugement des autres ? La critique ? Les critiques toxiques qui peuvent vous empêcher d’avancer parce qu’on ne croit pas en votre projet ? Dites-moi dans les commentaires en bas. Je suis vraiment curieuse de savoir ce que vous faites pour pouvoir éviter ce type de réactions, slalomer entre les critiques. Et si cette vidéo vous a plu, alors évidemment : likez, partagez avec vos amis et abonnez-vous à la Télé des Entrepreneurs, en cliquant sur la petite cloche en bas pour ne rater aucun des prochains défis. Donc, nous étions dans le 23e défi sur 30 défis. Donc on avance petit à petit jusqu’à la fin, vers la fin. Donc, pour vous aider à vous transformer vous-même, pour pouvoir métamorphoser votre entreprise. Et puis, comme vous le savez, je fête avec vous comme ça mes 30 ans d’entrepreneur. Merci beaucoup pour votre écoute, votre attention, merci, merci, de me suivre vraiment. Je reçois plein de messages et c’est vraiment un grand plaisir de faire ces vidéos. Donc merci beaucoup et je vous retrouve dans la prochaine vidéo. Ciao !
Comment surmonter le jugement des autres ? – Marie Bodiguian