Sophie Nanin :
Le réseau mine de rien est vital, mais il ne faut pas oublier que c’est de tout ce qu’on a vécu avant, c’est notre parcours de vie, c’est un scénario, si tu veux, professionnel. Mais ça veut dire que le réseau, si on a été à la bonne place, on s’est impliqué, j’insiste bien. On a bien fait les choses et surtout, des gens ont été ravis de ce que l’on a apporté, on va forcément avoir les recommandations. Tu vois, le réseau, ça va être ça, la communauté.
On peut avoir des témoignages. « Super, vous nous avez soutenus, vous avez été là. Merci pour la vidéo. Merci pour les écrits. Merci pour l’info que vous nous avez passé, que vous nous avez transmis ». Quelque part, je dirai presque que c’est du média virtuel pour cette communauté, on les informe d’accord mais on va vers eux. On leur transmet de l’info.
Marie Bodiguian :
Est-ce qu’une communauté te permet plus de vendre à terme, que d’aller chercher du réseau ?
Sophie Nanin :
Disons que ce n’est pas plus, c’est que, pour moi, c’est à la limite peut être pas complémentaire, c’est en parallèle. Parce que la communauté, lorsque tu vas, tu vas faire des animations, tu vas faire des écrits et autres, vont t’apporter un échange, une écoute, une confiance des gens. Ils vont entrer dans ton état d’esprit et ils vont te suivre. Et c’est vrai que j’aime bien cette expression quand même. Elle est claire : une communauté peut être un cheval de Troie quelque part. Parce que tu as diffusé. Moi, je vois sur le club. Oui, je les rassure, il y a un enchainé. Je leur laisse la parole, c’est ça qui est important. Je les écoute, je les mets en interconnections pour qu’ils s’appuient. Là c’est clair que là dessus, oui, il y a des personnes qui font confiance et en tant que consultante ou accompagnement, que je réalise pour les entrepreneurs, il y en a qui vont venir vers moi, mais en même temps, je vais les amener aussi vers des experts parce que je ne fais pas tous les métiers. Il y en a qui vont être webdesigner. Pas de souci, je sais vers qui il faut vous diriger. Après, il y a des choix à faire. Il y en qui cherche le côté administratif, il y en a qui cherche plus le commercial, avocat. Tu vois, le but au niveau de la communauté, oui, elle peut être sur l’aspect business. Etre à un moment donné, un plus : apporter des choses. Mais c’est en parallèle du réseau. Le réseau, c’est notre parcours de vie, c’est ce qu’on a depuis longtemps, quelqu’un qui a 25 ans n’a pas un réseau comme quelqu’un comme moi, 57 ans.
Marie Bodiguian :
Comme moi.
Sophie Nanin :
Oui, mais voilà, nous sommes des jeunes entrepreneurs passionnés ou on transmet les choses.
Marie Bodiguian :
Mais moi j’ai 30 ans dans l’entrepreneuriat. Mais j’ai 30 ans du coup.
Sophie Nanin :
Ben voilà, c’est ça, moi j’ai 30 ans pro et d’humour ? Où es tu, par rapport à ça ? Je veux que les gens comprennent que quand parfois j’entends des remarques, là le réseau punaise ils ont fait si, ils ont fait ça. Oui mais attention, ça ne s’est pas fait en 3 secondes. Les personnes qu’on peut inviter ou si c’est des personnes justement médiatisées ou reconnues dans le monde de l’entreprise corporate, managers. Attendez, on n’a pas de téléphoné. Bonjour. Est ce qu’on peut vous avoir en lien ? Non. On s’est intéressé à eux. Et ça fait 10/15 ans, qu’on les suit.
Et là ça c’est un réseau. Et la communauté, moi, Osez entrepreneurs féminins ? Oui, j’y tiens. Oui, j’y tiens, beaucoup, parce que beaucoup ne voyait pas leur talent. Mais de toute façon ça, je ne vais pas trop savoir faire. Non, non, désolé, et à se mettre à plusieurs, il y a eu un envol magistral de ces 5 ans et je suis ravie d’exister encore. C’est grâce à tous ces laboratoires d’idées, comme je les appelle parce que c’est aussi bien hommes et femmes, parce que je crois beaucoup à la mixité. Que la compétence elle est mixte. L’un ne va pas sans l’autre. Pareil, mais par rapport à ça, oui, cette communauté je suis contente aujourd’hui, ça a pu apporter à des femmes, entrepreneurs aussi bien, en Occitanie ou ailleurs. Mais que ça est pu, en tout cas, leur apporter un plus et ne pas avoir abandonné et de créer cet effet levier sur leur futur. Être visionnaire, apprendre à penser différemment aussi.
– Interview – Comment ne plus courir après ses clients pour vendre grâce à votre tribu ?